Lorsque Jacques m’appelle jeudi dernier…. « dis voir François, ça ne te dirait pas un petit vol vers Montelimar samedi ? » je me dis que c’est l’occasion de clôturer l’année en beauté mais la météo ne s’annonce pas dingue, grand beau à Gap mais brumes matinales sur la vallée du Rhône.
On checke la veille, idem, bah, rendez vous au club on trouvera quand même quelques destinations jouables.
Prise de la dernière météo, pas mieux. Valence et Avignon sous les stratus très très bas, collés au sol…On appelle alors le club des Portes de Provence et là, surprise, « grand beau chez nous ! ». Ni une ni deux, prévol, docs, cartes, papiers à bord et nous voilà en vol…
merci Jacques de cette idée lumineuse qui a permis de valider le bon vieux dicton, « qui trop écoute la météo, reste au bistrot… » et un dernier vol sans un souffle d’air au dessus de barbules collées dans le Buech/Diois, et que c’était beau… le retour se fera au PA pour profiter totalement des conditions.
Quand tu veux, Jacques, pour le premier vol 2024 !
J’entends parfois que certains doutent de l’intérêt, de l’utilité de l’aviation générale, voire de l’Aviation tout court…Sans faire de grands discours bien futiles par les temps qui courent, cette vidéo, toute en légèreté, apporte de l’eau à nos moulins, ou de l’air à nos ailes…
On y retrouve des paysages magnifiques, des lacs, des montagnes sublimées par ce ciel pré-automnal, des nuages de toutes sortes, des villes et des campagnes, même une mer intérieure. On y trouve aussi la maitrise d’une technique pas si ancienne (KittyHawk, The Flyer, Orville Wright 1903…) qui a contribué à rapprocher les peuples, souvent. On y voit aussi le partage d’un savoir, rien n’est aussi atypique que cet apprentissage permanent, tout en contrôle et re contrôle, en solo, ou ici en équipage.
Et c’est aussi et surtout une histoire d’amitié, de convivialité, avant d’être une histoire de technique.
Alors laissons les enfants ( et les un peu plus grands) rêver à l’Aviation !
Bon vol Tallard-Strasbourg-Tallard , à bord de F-GEIU, vénérable DR400 de l’AC Alpin, et merci à Paul, Daniel et Serge !
Il arrive parfois qu’un petit trou de communication interrompt la liaison avec le sol. Un relief, une fréquence mal comprise ou mal inscrite dans la radiocomm…Parfois imposé par les circonstances, c’est le cas ici. Mais reprenons vite le chemin des ondes pour vous donner les dernières nouvelles de notre club.
Après le PPL de Sylvie-Anne, les premiers lâchers de début d´année, Maxime et Axel, deux petits nouveaux ont fait leur apparition. Gabriel et Norbert ont fait un joli duo en avril, jonglant entre météo défavorable, avions plus ou moins disponibles, et superviseurs de jeunes FI restreints à inviter à la fête.
Gabriel Grappe donc été lâcher solo par Livio Pouliquen, supervisé par Serge. Premier lâcher pour Livio, très certainement plus stressé que son élève. C’est la dure vie d’un FI, est-il prêt, lui ai-je bien dit tout ce que je devais lui dire, qu’en a-t-il retenu…? C’est pour cela qu’un superviseur, un FI référent, accompagne ce premier lâcher d’un FI restreint. Une sorte de compagnonnage. Pour la sécurité, mais pas que.
Gabriel a bénéficié , météo oblige, du premier water salute tallardien 2022 !
Ah le printemps, les petits oiseaux, les fleurs, les bourdons et abeilles qui butinent, et l’arrosage automatique aéronautique…enfin de retour !
Une façon de faire rentrer dans le cercle des pilotes une nouvelle génération qui transmettra ces quelques valeurs d’amitié et de camaraderie dans un monde bien individualisé…
2 eme lâcher printanier, Norbert, le 11 avril, par Benjamin Latmiral, supervisé par Jean-Pierre Antonpietri. Norbert cumule, cette année, entrée au CA, laché solo, que d’énergie pour une passion symbolisée par ce cuir pilote sur son dos, un cuir à promener dans tous les ciels de France et d’ailleurs, nous te le souhaitons ! Bravo pour ce vol et bonne suite !
Votre rédacteur est poète, ce matin, mais toujours prêt à saluer les bonnes volontés et les coups d’éclats !
Autre histoire de volonté, celle de Marion, brevetée en 2020 au milieu des confinements et autres galères sanitaires. En avril, Marion a réussi sa qualif vol de nuit, lâchée par Serge, à Avignon, par une belle nuit de printemps.
Où s’arrêtera-t-elle ? Telle une Amélia des Hautes Alpes, elle trace sa route contre vents et marées, enfin, surtout contre le vent et les obstacles terrestres. Entre deux tandems « paras », elle vole, droit devant.
Bravo Marion !
Félicitations à vous tous, élèves, PPL, et bien sûr les FI ! Continuez à bosser, rien n’est acquis, jamais, surtout dans un environnement aussi changeant que le ciel.
Et , au fait, le test BIA a eu lieu la semaine dernière, résultats en attente !
100% de réussite au dernier test théorique PPL….
les avions volent, les planeurs aussi, les Fi sont en forme et en nombre, alors volez ! et toujours prudemment…😉
Mi-décembre à l’Aéroclub Alpin, comme dans beaucoup de clubs en France, on se demande toujours vers quelle destination se tourner. Les envies proposent, et la météo dispose ! On en vient à refaire toujours un peu les mêmes vols, un petit tour vers Serre-Ponçon, Sisteron, voire vers les Écrins. Vers Grenoble, ça parait bien aléatoire, le sud pas forcément clément non plus, la vallée du Rhône et son Mistral…Enfin, pour être franc, il fait très beau ici… c’est ailleurs que c’est compliqué! A Gap, on a de sacrés problèmes de choix ! Une autre solution, lever le nez…pour visiter le massif le plus proche de Gap !
Un vol en particulier reste toujours mémorable, peu importe la saison. C’est de monter (en avion, vous me direz, on descend rarement en début de vol…😂!) sur le pic de Bure.
La falaise, à droite derrière l’aile. Droits réservés aca2021Le plateau, abordé par le nord-est, bien pris dans les nuages ce jour-là! Droits réservés aca2021
Massif du Dévoluy, au Nord-ouest de Gap, une falaise mythique, une montagne que l’on voit depuis la traversée Corse/continent, avec son fameux profil d’humain, vu depuis le Sud.
Ce pic comporte à son sommet ( 2500m) un plateau où a été installé, dans les années 80, un observatoire astronomique reconnu dans le monde entier. L’Institut de RadioAstronomie Millimétrique ( toujours étonnant de parler de millimètre pour explorer les confins de l’Univers…), l’IRAM donc (basé à Grenoble et intégré au consortium international Évent Horizon Télescope) gère un interféromètre millimétrique composé de 12 paraboles, appelé NOema (NOrthern Extended Millimetric Array) depuis 2014.
Ces paraboles de 15m de diamètre sont synchronisées pour observer un point précis de la voûte céleste. Un ordinateur extrêmement puissant va corréler les signaux des ondes millimétriques (1,3mm soit 230 gigahertz) pour produire des images exceptionnelles. Bure est l’observatoire, avec un autre télescope de 30m, qui a permis de révéler la première image d’un trou noir, en 2019.
L’avion réservé, la météo semble clémente car nous voulons y faire quelques images…mais en lumière visible! 120cv à deux, température polaire, on en peut pas espérer un taux de montée dingue, mais cela nous permet de longer les parois abrupts de ce massif, à la recherche de la moindre pompe, au soleil de ce milieu d’après midi, à l’écoute 130.00, la fréquence montagne.
Montée à Bure, la vallée de Rabou. Droits réservés aca2021
Deux-trois allers retours en face sud le long de ces éboulis, où s’accrochent les premières neiges, permettent d’aborder en toute sécurité le plateau sommital, tout en évitant les câbles du téléphérique et des remontées mécaniques de la station de Super Dévoluy. L’air est dense, si stable que nous avons l’impression de voler dans du coton.
NOema, au sommet de Bure. Droits réservés aca2021Noema, et son rail orienté est-ouest. Droits réservés aca2021
Les mots n’ont que peu de sens lorsque l’on découvre ce site vu du ciel.
Serge a armé son IPhone 12 et nous tournons autour de NOema, bluffés par la majesté de cet endroit, émus par la lumière irradiant les antennes, admiratifs de l’intelligence déployée par l’espèce humaine à développer de tels instruments, conscients de notre chance de piloter une machine nous permettant la téléportation en quelques minutes depuis notre vallée 6000’ plus bas.
Plateau de Bure, avec Céüse en arrière plan. Droits réservés aca2021
Serge me guide pour tenir un rayon de virage constant, enrouler le site et ainsi produire un film réussi.
Quelques clichés supplémentaires, puis cap à l’est pour longer la falaise calcaire de 600m de haut, falaise (TD+!) où ont bataillé René Desmaison, André Bertrand et Yves Pollet-Villard 3 jours entiers , en 1961.
Plein riche, phares allumés, 119.10, nous plongeons vers Gap inondée d’une lumière rasante vers le point Novembre, avec des étoiles plein les yeux, rêvants de trous noirs et d’exploration spatiale vers des mondes inconnus !
N’y-a-t-il pas quelque chose de magique dans le décollage d’un DR400, les filets d’air collés au profil par une invisible sorcellerie ? Mais un atterrissage de nuit, à Montpellier, en tagazou à pédales ne serait-il pas à ranger lui aussi dans les actes difficilement explicables ?
Serge, notre toujours jeune ( ! ) et dynamique chef-pilote (oui, j’ai une clause de flatterie envers Serge, et de temps en temps il me nourrit de côte de bœuf ! c’est le deal… ) bref, Serge décide chaque automne de réactiver sa bande de hiboux, des pilotes nyctalopes aux yeux riches en batônnets ! C’est aussi une façon de remettre sur l’ouvrage la post-formation PPL en emmenant derrière lui, enfin, à ses côtés, nos adhérents attirés par les émotions d’un vol nocturne et le désir de continuer à progresser dans leur pilotage ! C’est surtout un moyen d’oublier les tours de piste locaux et les vols au dessus de Serre-Ponçon !
Préparer son vol comme une mission (pas le droit à l’erreur, la nuit), partir à la tombée du jour depuis LFNA, courir après le soleil vers l’ouest sans jamais le rattraper, viser Valence enfin dans l’ombre, puis Avignon, Béziers via Montpellier et son féérique transit côtier, et sa finale un peu » aquatique » au dessus de l’étang de Mauguio.
Retour en vol en images et vidéos avec Echo Tango et la bande des hiboux, composée cette nuit de Marion et Denis ! Pour commencer, l’Isle sur Sorgue… » -Serge, ce n’est pas du vol de nuit, c’est du vol de lune ! «
Aligné 35 LFMV Avignon.
Dirigeons nous vers Montpellier. La Grande Motte, la Méditerranée à gauche, les étangs en arrière plan.
» – Montpellier , FGDET, flight Alpha Charlie Alpha Airlines 001, Transit 244, 2500′. » GPS à bord, pas indispensable mais sacrément utile.
Au large de Sète (survol maritime de nuit, gilets et canots à bord car l’eau est froide ! ).
Puis le Cap d’Agde.
Béziers, finale 27.
Béziers, changement d’équipage… seuls sous les étoiles… c’est beau, un tarmac, la nuit !
Puis retour Montpellier, papi nickel, pas le droit de poser avant le seuil, le terrain est coté à 5m… et avant, c’est l’étang !
Le vol de jour, c’est bien ! mais le vol de nuit, c’est encore mieux ! Sérénité des radiocomm, l’impression que le contrôleur n’est là que pour nous, douceur de l’air, concentration aiguisée, sens exacerbés, magnifique ambiance…
Chapeau aux sorcières et sorciers du vol de nuit ! Mais ne dit-on pas que le hibou est le compagnon des sorciers ? Alors tout s’explique !
Le 25 juillet 2020, nous vous avions fait part dans ces pages d’un des événements de l’été dernier, le lâcher en solo de David Julien, qui plus est, le jour de son 16 éme anniversaire, par son instructeur, notre chef-pilote Serge Boichot !
Oui, l’an dernier, avec le retour des vols, le lâcher de David nous avait donné le moral ! Un très jeune homme, sympathique, ouvert, passionné, titulaire du BIA, qui se donnait les moyens de faire vivre son rêve, voler, ça nous donne, à nous, bénévoles de club, l’idée que nous avons raison de nous investir chaque jour !
Cela donne le moral aussi à son instructeur !
Donc un lâcher à 16 ans pile, trop bien !
Puis nous avons pu découvrir une vraie personnalité, toujours prêt à faire la blague, à honorer ses collègues élèves ppl du traditionnel water salute alpin… toujours prêt à venir donner un coup de main pour le club… bref, comme on aimerait en avoir plus souvent !
Donc félicitons David pour son test passé sur F-GDET et réussi samedi 13 novembre, testé par Frédéric Louette !
Laissons quelques lignes à ce jeune homme :
» C’est avec une joie énorme que j’écris ces lignes. 2 ans c’est le temps qu’il m’aura fallu pour concrétiser cette magnifique formation de pilote privé. Une formation qui m’en aura autant appris sur l’aviation que sur moi même. Piloter et devenir pilote est un rêve que j’ai encore du mal à réaliser. J’adresse tout mes remerciements à mes parents sans qui cette formation n’aurait pas été possible❤️. Ainsi qu’a mon Instructeur Serge, mon examinateur Frédéric, Hélène notre secrétaire et notre rédacteur en chef François.
Comme beaucoup me l’ont dit ce n’est pas la fin, c est le début 🛫🛫
Merci a tous. »
Bravo David, reste comme tu es, et vole prudemment ! La météo n’étant pas propice au water salute, nous avons inauguré le flour salute…
Juste un petit mot pour féliciter Serge, nous n’arrivons plus à tenir les comptes de ses élèves brevetés depuis presque 30 ans au club. Une persévérance, une assiduité rares. Pour 2021, David est le 7ème brevet, 6 PPL et 1 LAPL, grâce l’équipe de 11 FI gérée par Serge, une vraie réussite, et une belle satisfaction pour tout le club.
N’oublions pas de remercier les testeurs de tous ces candidats, Frédéric, Jean-Pierre, Xavier, Serge.
Lors du dernier meeting aérien, une vidéo vous était présentée sur grand écran dans l’atelier. Nous avons le plaisir de la mettre en ligne, pour découvrir la ville de Gap, le lac de Serre-Ponçon et sa chapelle St Michel, quelques instants en planeur, puis la montagne de Céüse, avant de revenir se poser à Tallard.
Si jamais, un jour de l’automne, vous ne savez pas quoi faire, venez faire un tour au terrain lors du concours d’atterrissage de l’Aéroclub Alpin ! Equipez-vous de jumelles pour juger vous-même de l’exercice depuis l’espace public, et prenez de quoi vous couvrir car cette manip est souvent qualifiée de vivifiante par les participants et surtout le jury !
Nous vous rappelons en quoi consiste cette chose : une vingtaine de membres pilotes concourent pour l’atterrissage (deux essais) le plus précis possible, sans mettre en jeu la sécurité du vol ! Instructeur à bord, le candidat doit faire un » touché » et un » complet » avec volets et moteur sur le seuil de piste 20. Zéro point pour un » carreau » sur le seuil de piste, et des points de pénalité si atterrissage avant ou après le seuil.
Facile ? oui, en théorie… quoique… mais le vent joue souvent les trouble-fêtes. Par exemple, début octobre, une petite brise sud vient remplacer une petite dégueulante matinale nord ! Donc, ne pas partir trop tôt pour bien maitriser son plan de finale. Mais début novembre, comme cette année, c’est un flux général nord qui nous attendait avec une gelée blanche très saisonnière ! Doudoune et chaussures de rando conseillées !
(vous constatez sur la photo ci-dessus, Fonzy est de retour ! ;-). Bref, 10h du mat, le jury installé en bord de piste, les premiers décollages sur trois avions DR400, et les 3/4 premiers candidats scorent… puis le vent du nord fait des siennes, en passant de 2/3 kts à 10/12 kts ! Le malheureux Marcus se voit téléporter 100m plus loin que le seuil visé ! Bernard, juge international de voltige, conseille de passer en 02 ! Avec l’autorisation de la tour, le jury se déplace et les pilotes changent de tour de piste. Des repères différents ne facilitent pas le jeu mais tous s’y plient de bonne grâce !
Cette année 2021, le concours était enrichi par un autre enjeu… Décerner le » Challenge Robert Huet « , émérite pilote instructeur du club, marin embarqué sur porte- avion, qui accepta de donner son nom au titre du plus bel atterrissage précis ! Oui, je vous vois venir, un atterrissage sur PA n’est pas forcement qualifié de beau ou de doux… mais la précision d’accrocher un brin ( » Idéalement le troisième » dixit Robert), il n’y a pas mieux en aéronautique ! L’heureux gagnant de ce challenge inédit est Denis Potard, dont les atterrissages matinaux furent bien maitrisés avec des finales stables ! Robert Huet lui remet son titre ainsi qu’un cadeau récompensant sa victoire !
Les habituels titres sont remis par Alain Bondon, Président de notre association, » Colibri d’Or » à Bruno Chéruy avec deux atterrissages » carreau » une » Cigogne d’Argent » à Denis Potard, deux » Kiwis de Bronze » à Epsi Delacourt et Livio Pouliquen, et les » Vaches de bois » à Marie-France Masse, Daniel Francou et Jean-Francois Blanc récompensant les atterrissages dirons-nous… à retravailler !
Evidemment, tout cela finit avec le verre de l’amitié, offert par Daniel Francou pour fêter ensemble sa brillante réussite au test du PPL il y a quelques semaines !
Merci Daniel et bravo à tous ! Ce sympathique concours est une occasion de faire sérieusement un travail de précision… mais sans se prendre au sérieux !
Après Hugo, Louis, Amar, Xavier, Alexis, soit PPL soit LAPL… c’est Daniel Francou qui vient d’obtenir son brevet de pilote d’avion.
Persévérance, longueur de temps… Daniel n’habite pas la porte à côté et travaille. Donc il a pris le temps avec son instructeur Jean-Pierre Antonpiétri, de mettre toutes les bonnes croix dans les cases et a réalisé son rêve.
Daniel était déjà un élève doué, car finir dans le top trois du concours d’atterrissage pour sa première participation laissait entrevoir une réussite future… mais il fallait concrétiser !
Il nous a envoyé ce petit texte, et évidemment , et il eut droit au célèbre « water congrats » Tallardien.
« C’était il y a une semaine, le dimanche 15 août, rendez-vous était pris pour 9h avec mon examinateur, le bien connu Serge Boichot.
Décollage avec ZP un peu avant 10h, en route pour Aix en Provence, tout va bien, le temps est calme même si la visibilité n’est pas géniale, une tempête de ciel bleu comme on dit.
Nous discutons tout au long du trajet et notamment de la dernière panne moteur vécue par Serge quelques jours auparavant.
Approche d’Aix, piste 32 en service, on est numéro 1, personne dans le circuit, on contourne sagement la prison parce qu’on ne veut pas y aller, on touche et on repart direction AT.
Et là comment dire, le test prend toutes ses dimensions : vol lent, décrochages, déroutement ( vers Vinon ), approche, toucher, panne moteur au décollage, virages à grande inclinaison, je bois un coup, PTE sur St-Auban, sortie de virage engagé, questions en vol, circuit basse hauteur en retour sur Gap, touché pour un dernier retour sans volets.
Puis vint la douche ! Et quelle douche, ils ne m’ont pas raté les vilains, mais vu comme j’avais transpiré auparavant… c’était finalement bienvenu.
Je voudrais pour finir remercier Serge pour ce test et ses conseils tout au long du vol, mais aussi et surtout Jean-Pierre mon instructeur qui a eu la patience de m’accompagner tout au long de cette formation au PPL et qui m’a enseigné son « pilotage aux fesses » comme il dit, sans oublier Jean-Yves qui l’a remplacé au début de l’été. »
Daniel est arrivé au club il y a peu. Et en plus de son investissement à réussir son brevet, il a rejoint, depuis le début, le conseil d’administration en qualité de trésorier.
Que dire de plus ! Merci Daniel, Bravo, vole bien toujours prudemment, et tu vas continuer à progresser, au contact des membres du club, qui t’ont adopté !
Robert Huet, 81 étés, ne perd pas la main ! Toujours breveté PPL, il garde la main ferme et l’œil vif ! Une très longue carrière aéronautique, Robert ! Il y a quelques jours, au retour d’un vol de contrôle avec un FI du club, nous nous croisons dans la salle pilote » l’Hélice » à l’aéroclub alpin, il me demande alors si ça me dit de l’accompagner à Avignon mais a besoin d’un compagnon breveté, histoire d’assurer le coup.
N’ayant pas vu le Ventoux depuis quelques temps, banco !
Nous nous retrouvons au club ce samedi matin, la nav déjà prête, un aller en ligne droite, Gap-Tallard vers Avignon et son point d’entrée Est, l’Isle sur la Sorgue, un « touch » et retour à Gap via la Motte Chalancon. Météo, Notam, prévol et c’est parti !
Robert, c’est le plus vieux pilote du club. Une carrière commencée dans les années 50 dans la Royale, la Marine Nationale, où il est breveté pilote de combat en 58. Une première période achevée en 62, les engagements sont courts en ces temps-là…. avant une deuxième période qui le motive pour être pilote du Vought F8 Crusader !
Son expérience, Robert la mettra au service de l’aéroclub alpin depuis 1963, comme Flight Instructor, FI, formant des dizaines de pilotes au brevet de pilote privé, et au vol montagne, sa grande passion ! Avec toujours une anecdote sur sa vie militaire ou un vol mémorable, comme celui qui amena un atterrissage en patrouille de DR400 à l’Alpe d’Huez !
Robert m’avait lâché sur les DR du club en 2005, intransigeant sur les horaires de décollage, et une richesse d’apprentissage et de perfectionnement incomparable !
Comme on peut le constater, la main est ferme sur le manche, la finale est stabilisée et l’atterrissage un non-évènement.
Quand tu veux, Robert, pour la prochaine… qui est programmée bientôt d’ailleurs !