Vœux 2024

Ensemble, continuons à faire évoluer notre club pour en assurer la pérennité et tant avion que planeur, les décisions sont parfois dures à prendre. Après l’arrivée au printemps dernier du Bristell B23, esperons l’arrivée rapide d’un Diamond DA40-tdi pour lancer de la plus belle des façons 2024.

Bon vols prudents à tous et prenez soin de vous !

Un beau vol

Denis Turina a toujours dans ses stocks un texte sympa à publier et quelques photos, c’est pour cela et plein d’autres bonnes raisons que nous apprécions au plus haut point le personnage  !

Denis à Bellegarde


Il nous raconte :

« Pour les 80 ans de leur maman, un berger des Alpes de Haute Provence a décidé de lui offrir  le survol de sa zone de pâture estivale, et d’emmener son frère qui ne connaissait pas non plus ce lieu.

Après un briefing un peu long car il s’agissait d’un premier vol pour les trois passagers, nous décollons de Tallard le 6 juin 2001 avec le Rallye 180 cv F-BRRK », « Roméo Kilo » pour les intimes, en direction des lacs de Lignin, à plus de 2.200 m d’altitude du coté de Colmars.
Maman est à coté du chauffeur, ses deux garçons sont derrière. En ce temps-là, les tablettes n’existent pas et les GPS sont réservés à une élite certaine.
La nav est donc tracée sur une carte en papier, le compas de l’avion baigne dans son pétrole et une montre est fixée à ma planchette de vol.

Quelques commentaires sur les points remarquables survolés, dans l’avion l’ambiance est au beau fixe et au dessus de 1800 m, la neige couvre encore le sol dans les vallons à l’ombre.  En m’aidant de l’aérologie, je continue de monter en me repérant sur les sommets environnants, que je montre au berger. Mis à part quelques petites taches noires, le sol est maintenant uniformément blanc et il ne reconnaît pas son décor habituel.
Arrivés au dessus de la couche de neige qui recouvre le lac au bord duquel se trouve sa cabane en pierre, je fais un grand cercle en décrivant le paysage et le berger finit par se retrouver.
Il est déçu car il ne voit pas la petite maison qu’il voulait montrer à sa famille, et surtout très inquiet car il ne sait pas jusqu’où il pourra faire monter ses brebis à la date prévue, à cause de la neige. Les camions qui les amènent de la bergerie jusqu’à Colmars sont commandés et il craint d’être obligé de commencer la pâture avant d’avoir pu rejoindre sa cabane.

Maintenant qu’il est bien repéré, je lui demande où elle se situe par rapport au lac et finalement, après un passage au dessus de quelques points noirs, nous identifions une cheminée et un morceau de toit qui dépassent.
Sa joie éclate, elle est contagieuse : – regarde maman, c’est ma maison, là juste en dessous.

Le Rallye 180cv, star des altisurfaces, quand le carburant était moins cher…

Je lui propose alors de suivre en sens inverse le chemin qu’il va emprunter à pieds depuis Colmars avec son troupeau, ses chiens et ses « patous », pour qu’il puisse se faire une idée de l’enneigement. Là, c’est lui qui tient le crachoir, en montrant à sa famille les cabanes et les pâtures de ses voisins bergers.

A la différence de l’aller où j’avais été pratiquement le seul à parler, jusqu’à l’arrivée dans le circuit de l’aérodrome, les conversations vont bon train.
Quand les passagers et l’équipage sont contents, le vol est réussi !

 

ACA Airlines : Vol FGEIU sur Strasbourg !

J’entends parfois que certains doutent de l’intérêt, de l’utilité de l’aviation générale, voire de l’Aviation tout court…Sans faire de grands discours bien futiles par les temps qui courent, cette vidéo, toute en légèreté, apporte de l’eau à nos moulins, ou de l’air à nos ailes…

On y retrouve des paysages magnifiques, des lacs, des montagnes sublimées par ce ciel pré-automnal, des nuages de toutes sortes, des villes et des campagnes, même une mer intérieure. On y trouve aussi la maitrise d’une technique pas si ancienne (KittyHawk, The Flyer, Orville Wright 1903…) qui a contribué à rapprocher les peuples, souvent. On y voit aussi le partage d’un savoir, rien n’est aussi atypique que cet apprentissage permanent, tout en contrôle et re contrôle, en solo, ou ici en équipage.

Et c’est aussi et surtout une histoire d’amitié, de convivialité, avant d’être une histoire de technique.

Alors laissons les enfants ( et les un peu plus grands) rêver à l’Aviation !

Bon vol Tallard-Strasbourg-Tallard , à bord de F-GEIU, vénérable DR400 de l’AC Alpin, et merci à Paul, Daniel et Serge !

https://youtu.be/p5wZs_mxClM

Montagne de Bure : une ouverture sur l’Univers.

Mi-décembre à l’Aéroclub Alpin, comme dans beaucoup de clubs en France, on se demande toujours vers quelle destination se tourner. Les envies proposent, et la météo dispose ! On en vient à refaire toujours un peu les mêmes vols, un petit tour vers Serre-Ponçon, Sisteron, voire vers les Écrins. Vers Grenoble, ça parait bien aléatoire, le sud pas forcément clément non plus, la vallée du Rhône et son Mistral…Enfin, pour être franc, il fait très beau ici… c’est ailleurs que c’est compliqué! A Gap, on a de sacrés problèmes de choix ! Une autre solution, lever le nez…pour visiter le massif le plus proche de Gap !

Un vol en particulier reste toujours mémorable, peu importe la saison. C’est de monter (en avion, vous me direz, on descend rarement en début de vol…😂!) sur le pic de Bure.

La falaise, à droite derrière l’aile. Droits réservés aca2021
Le plateau, abordé par le nord-est, bien pris dans les nuages ce jour-là! Droits réservés aca2021

Massif du Dévoluy, au Nord-ouest de Gap, une falaise mythique, une montagne que l’on voit depuis la traversée Corse/continent, avec son fameux profil d’humain, vu depuis le Sud.

Ce pic comporte à son sommet ( 2500m) un plateau où a été installé, dans les années 80,  un observatoire astronomique reconnu dans le monde entier. L’Institut de RadioAstronomie Millimétrique ( toujours étonnant de parler de millimètre pour explorer les confins de l’Univers…), l’IRAM donc (basé à Grenoble et intégré au consortium international Évent Horizon Télescope) gère un interféromètre millimétrique composé de 12  paraboles, appelé NOema (NOrthern Extended Millimetric Array) depuis 2014.

Ces paraboles de 15m de diamètre sont synchronisées pour observer un point précis de la voûte céleste. Un ordinateur extrêmement puissant va corréler les signaux des ondes millimétriques (1,3mm soit 230 gigahertz) pour produire des images exceptionnelles. Bure est l’observatoire, avec un autre télescope de 30m, qui a permis de révéler la première image d’un trou noir, en 2019.

L’avion réservé, la météo semble clémente car nous voulons y faire quelques images…mais en lumière visible! 120cv à deux, température polaire, on en peut pas espérer un taux de montée dingue, mais cela nous permet de longer les parois abrupts de ce massif, à la recherche de la moindre pompe, au soleil de ce milieu d’après midi, à l’écoute 130.00, la fréquence montagne.

Montée à Bure, la vallée de Rabou. Droits réservés aca2021

 

 

 

Deux-trois allers retours en face sud le long de ces éboulis, où s’accrochent les premières neiges, permettent d’aborder en toute sécurité le plateau sommital, tout en évitant les câbles du téléphérique et des remontées mécaniques de la station de Super Dévoluy. L’air est dense, si stable que nous avons l’impression de voler dans du coton.

NOema, au sommet de Bure. Droits réservés aca2021
Noema, et son rail orienté est-ouest. Droits réservés aca2021

Les mots n’ont que peu de sens lorsque l’on découvre ce site vu du ciel.

Serge a armé son IPhone 12 et nous tournons autour de NOema, bluffés par la majesté de cet endroit, émus par la lumière irradiant les antennes, admiratifs de l’intelligence déployée par l’espèce humaine à développer de tels instruments, conscients de notre chance de piloter une machine nous permettant la téléportation en quelques minutes depuis notre vallée 6000’ plus bas.

Plateau de Bure, avec Céüse en arrière plan. Droits réservés aca2021

Serge me guide pour tenir un rayon de virage constant, enrouler le site et ainsi produire un film réussi.

Quelques clichés supplémentaires, puis cap à l’est pour longer la falaise calcaire de 600m de haut, falaise (TD+!) où ont bataillé René Desmaison, André Bertrand et Yves Pollet-Villard 3 jours entiers , en 1961.

Plein riche, phares allumés, 119.10, nous plongeons vers Gap inondée d’une lumière rasante vers le point Novembre, avec des étoiles plein les yeux, rêvants de trous noirs et d’exploration spatiale vers des mondes inconnus ! 

Dernier envol de Vincent : hommages et souvenirs #2

Vincent Scotto di Vettimo nous a quitté il y a peu. Cette nouvelle a bouleversé le club où Vincent était si apprécié. Nous vous proposons de lui rendre hommage au travers de quelques pensées et souvenirs.

Alain Bondon, le président de l’Aéroclub Alpin, s’était exprimé au cours de la cérémonie, le jeudi 27 Novembre 2021, à Gap.

 

 » Salut Vincent, salut l’ami,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour toi, amicalement, fraternellement car pour toi l’amitié, la fraternité ne sont pas de simples mots, ce sont des valeurs coutumières  dont tu faisais usage. Tes qualités humaines ne s’arrêtent  pas là. tous les élèves qui t’ont été confiés peuvent en temoigner : Vincent sait être patient, nous écouter, nous conduire là où nous devons aller…

Il est vrai que son expérience aéronautique lui conférait une parfaite maitrise de la discipline à laquelle il apportait des compétences pédagogiques incontestables. Chevalier de l’Ordre National du Mérite, titulaire de la médaille de l’Aéronautique, il totalisait plus de 12000 heures de vol.

Entrée dans l’Armée de l’Air en 1952, il obtint son brevet de pilote de chasse 3 ans plus tard…au Canada. Il fut l’un des tous premiers à voler sur Mirage, prestigieux avion de l’epoque.

Je ne m’étendrais  pas sur ses compétences techniques, qui ont fait de lui un pilote et un instructeur hors pair. Son parcours en est le témoignage.                                                        Chef Pilote de lAéroclub Alpin à partir de 1990, il a mis ses qualités au service de notre communauté pour le plus grand bonheur des nombreux pilotes quil a formés et qui lui vouent une éternelle reconnaissance.

Personnellement, en arrivant à Gap, jai découvert lhomme qui ma fait connaître le vol en montagne. En provenance du Berry, là où la montagne la plus proche ressemble aux coteaux de Sancerre, jai tout de suite pensé que javais affaire à un autre type de pilote que ceux que javais connus jusque là. Et Vincent avait cette faculté de vous mettre immédiatement à laise pour surmonter ce que lon pouvait éprouver comme difficulté majeure.                                                                                                                                                   Je me fais dailleurs linterprète de tous les pilotes de montagne, réunis autour de lASVM et de lAFPM, associations auxquelles Vincent adhérait, pour saluer son engagement auprès de ces institutions.

Je me souviens de lun ses nombreux élèves, polonais, issu de la Légion Etrangère, qui avait obtenu une bourse de reconversion pour passer le brevet de pilote afin de pouvoir rejoindre son pays dorigine avec un bagage significatif. Vincent la pris en charge, sans aucun état d’âme, pour mener à bien son objectif quil voulait réaliser en quelques mois avant de rejoindre sa famille. Il a réussit bien entendu et il pouvait en être fier car ce challenge n’était pas gagné davance.

A partir de 2007, il entame une autre carrière, celle d’écrivain. Pour notre plus grand bonheur,
il nous fait partager sa vie. Et avec Vincent on partage tout, les
évènements, heureux ou malheureux, ses émotions, la vie quoiVincent était un perpétuel amoureuxamoureux de la vie, amoureux des gens auxquels, souvent, il ne savait rien refuser. C’était peut-être là son seul défaut.

Comme la écrit Serge Boichot, Vincent fut une source dadmiration et dinspiration.

Oui Vincent, nous nous inspirerons toujours de ton modèle de vie.

LAéroclub Alpin te doit une reconnaissance infinie.                                                                    Ce nest pas un adieu, Vincent. Tu resteras gravé dans nos mémoires et surtout dans nos coeurs. Tous ses membres sassocient à ta douleur, Uta, à celle de tes filles et de tes proches.

Salut Vincent, on ne toubliera jamais.

Super Dévoluy : un terrain de haute montagne

Patrick nous a fait parvenir, juste avant les premiers flocons de la semaine dernière, deux magnifiques photos du Socata Rallye Morane-Saulnier 893 F-BVHR ( nommé comme ça, ça fait sérieux!) posé sur l’altisurface de Super Dévoluy.
Comme dit Patrick, « ce vénérable Rallouzzz…! » fait le job dans nos montagnes aux terrains parfois très caillouteux… Malgré son âge, il reste un avion excessivement agréable à piloter, très stable , plutôt vif aux ailerons, pas vachard pour deux sous si on reste dans les clous, et à la verrière si pratique pour les photos en vol.                                                                     Super Dévoluy est une des stations de ski ( et de sports de montagne toutes saisons) de l’Ouest des Hautes Alpes, située dans le massif ….du Dévoluy ! Ce massif calcaire entre Gap et Grenoble est réputé entre autres par ses cavités souterraines , les chourums, accessibles aux spéléologues, mais aussi par son réseau de radiotélescopes, sur le plateau de Bure, constituant un interféromètre de très grande qualité, NOEMA, réputé mondialement, géré par l’Institut de Radioastronomie Millimétrique, l’IRAM.

L’altisurface de Super Dévoluy est située au cœur de la station de ski.                                     Elle dispose d’un chalet d’accueil, propriété de l’AFPM, l’association française des pilotes de montagne.

(reproduction de la fiche terrain, amicalement fournie par l’AFPM, mais NE PEUT SERVIR de préparation à une navigation vers Super Dévoluy. Merci de prendre contact avec l’AFPM et/ou des instructeurs montagne).

Bref, un rallye, une montagne magnifique, un terrain bien connu, un instructeur qualifié montagne, et bienvenue dans le Dévoluy ! ( Jetez un œil aux webcams ci-dessous, la neige est là !).

Webcams de Super Dévoluy

 

 

 

 

 

 

 

Meeting 2021 : une rencontre au-delà des étoiles

Ader, les frères Wright, Blériot, Santos-Dumont, Guynemer, Nungesser, Fonck, puis Latécoère, Daurat, Mermoz,  Maryse Bastié, Hélène Boucher, l’Aéropostale, Guillaumet, Amélia Earhart, Saint Ex, Clostermann… Pour les passionnés d’aéronautique et de la grande Histoire de l’Aviation, tous ces noms vont rappeler une lecture, un choc, une image vieillie imprimée sur un papier de qualité médiocre, une histoire, un parcours unique, un destin. Mais pour le grand public, un seul émergera finalement.  Antoine de Saint Exupéry bien sûr. Saint Ex, dont la vie romanesque était aussi connue que ses publications, mondialement éditées sur de très grands tirages. « Le petit Prince », traduit dans des centaines de langues et dialectes  (selon Wikipédia, juste après la Bible…)  » Vol de Nuit  »     » Courrier Sud »  » Pilote de Guerre  » …

Quel rapport entre Saint Ex et le meeting de Tallard ? Où veut-il nous emmener, ce rédacteur d’aéroclub ? C’est tout simple !

Béatrice, Serge, Marcus et moi dinions au DZ, taverne locale de LFNA, où nous sommes toujours très bien reçus, l’avant-veille du meeting de Tallard, et à quelques mètres de notre table, un couple, et un flash, un souvenir… Vous savez, du style, mais je le connais, celui-là… Une connaissance pro ? Un ami perdu de vue ? Un pilote croisé sur un terrain ? Un prof oublié ? puis les neurones se mettent en route : DZ, aérodrome, meeting, présentateur, lecture, Aviasport, journaliste, La Ferté, Pégase (mais pourquoi la France, berceau de l’aviation et acteur majeur de l’industrie aéronautique et spatiale, n’aurait-elle pas une émission aéronautique sur une grande chaine nationale ????) , un Lockheed Electra brillant comme un sou neuf (Ahhh… Amélia, où es-tu ? pardon, je ne suis toujours pas remis de sa disparition inexpliquée, depuis la lecture du livre « Amelia Earhart » à mes 12 ans !).

 » – Dis voir, Serge, retourne toi discrètement, mais ne serait-ce pas Bernard Chabbert derrière toi… ?                                                                                                                                          – Possible…Oui, très possible…                                                                                                            – Ce serait cool de lui demander un autographe…                                                                            – Heu… Oui, clair… ben vas-y, toi !                                                                                                        – Bah, il est tranquille en train de dîner.  »

Et à me jeter entre les tables, le cœur battant telle une groupie, à 54 ans…                                 » -Pardon, Bonsoir Madame, Monsieur, ne seriez vous pas Bernard Chabbert ?                       – Totalement !  » me répond-il, avec un grand sourire.

C’est simple, non ?, les rencontres avec les gens intelligents. Et Mr Chabbert de se retrouver 24h plus tard dans les locaux de l’aéroclub alpin, créé le 6 Aout 1930, (entre Courrier Sud 1929 et Vol de Nuit 1931) situé rue Pierre-Georges Latécoère ( ! )  la veille du meeting, pour signer notre livre d’or.   

 

 

 

 

 

 

 

Bernard Chabbert, la voie des meetings, un ton poétique, surfant sur les évolutions pas moins poétiques de certaines lentes machines biplans, rebondissant sur la furie des jets pour nous emmener loin dans le temps, celui des faucheurs de marguerites, celui de pionniers qui devaient faire passer le courrier quoiqu’il en coûte, une passion que nos vieux DR400 à hélice et moteur à explosion transmettent depuis des décennies à de jeunes et moins jeunes élèves, grâce aux bénévoles en aéroclub…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, me direz vous, le rapport avec Saint Ex ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rapport ?  une passion pour ce pilote-auteur de génie, si bien raconté dans cette biographie illustrée, accompagné au dessin par le très doué Romain Hugault, aux planches  » grand format  » si vraies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci, Mr Chabbert, de ce court passage dans notre hangar, de cet échange informel, on se dit bonjour et on trouve plein d’histoires à se raconter.

 

Meeting LFNA 2021 : un grand moment de partage !

Il fut programmé, déprogrammé, espéré, prévu puis reprogrammé… et au dernier moment la météo joua des tours… il ne fait jamais mauvais à Tallard et là… ! Mais quelle importance, l’essentiel est qu’il ait pu se tenir, amener des milliers de curieux et / ou passionnés, femmes et hommes, petits et grands, découvrir un espace habituellement réservé aux initiés (dont les membres du club) et des structures vues du coté  » tarmac « , des avions rares, et surtout rencontrer les acteurs de terrain de notre belle plateforme aéronautique !

Le club s’est mobilisé à la hauteur de l’événement : quelques-uns le vendredi pour la mise en place du stand FFA CRA PACA , puis 15 membres le samedi et un peu plus le dimanche pour accueillir et renseigner le public, initier les plus jeunes au simulateur de vol, au BIA, sur les formations avions et planeurs… Bien sûr, tout ne fut pas parfait, l’expérience de 2018 avait permis de voir nos besoins, la situation sanitaire compliqua aussi l’organisation. Le club dépêcha constamment des adhérents pour répondre aux besoins de contrôle des pass sanitaires ou pour assurer la sécurité. Un immense MERCI à chacun et chacune d’entre eux et elles ! Stop au blabla, quelques photos souvenirs…

 

 

 

Le club en ordre de bataille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le repos des guerriers entre deux vagues

 

 

 

 

 

 

 

Une vidéo offerte au public qui en profite pour faire une pause et bientôt en relecture sur notre site !

 

 

 

 

 

 

Et enfin, quelques belles machines ! prochaine édition, 2023…2024… ? A suivre !

La Une du DL

 

 

 

Vol autour des Écrins

Robert aux commandes au décollage
Robert aux commandes, décollage LFNA
Le pic de Bure
Le point Novembre, viaduc voie ferrée
Notre Dame de la Salette
Le Valbonnais, raide et minéral
L’Alpe d’Huez en vue
Le Bourg d’Oisans
Base à Huez
En finale, stabilisée, rien ne bouge…
Posé !
Piste dégagée à grands renforts de gaz pour remonter les 15*, roulage au parking
IU et Robert au pied de la tour De l’aérodrome Henri Giraud
La Meige

Août 2021 : Robert me sollicite pour quelques vols partagés. En vacances, licence et médical à jour, je suis partant ! Après un premier vol vers Avignon, pour caler nos fonctions à bord, nous programmons  le tour des Ecrins via Huez, célébrissime altiport, St Crépin et Barcelonnette. La triplette magique ! Terrains entre 3000 et 6000 pieds AMSL, altitude densité, recos plutot techniques, tours de piste pas moins techniques… 1h30 de vols au dessus de nos Alpes du sud, avec une météo quasi parfaite : IU 160 cv réservé, c’est parti pour le grand tour !

Vol montagne: que du plaisir !

Marie-France a toujours de très belles photos à nous envoyer !

Au cours d’un vol sur Clamensane, Colombe d’Eyguians, le Grand Terrus, SuperDévoluy, St Sorlin d’Arves et Valloire, voilà sa dernière pèche :

 

 

 

 

 

 

Et le polo de Jean-Yves aux couleurs du club!

Merci Marie-France !

Facebook