Alain Dupland: Le dernier envol.

L’Aéroclub Alpin a appris, ce matin, la mauvaise nouvelle que nous redoutions depuis plusieurs jours: Alain Dupland s’en est allé rejoindre les nuages, qu’il aimait tant fréquenter aux commandes de tout ce qui vole.

Pilote depuis 1968, originaire de l’Isère, formé à Romans, il avait volé aussi à Gray en Haute Saône puis est arrivé au club tallardien, il y a 20 ans. Immense amateur très averti et passionné par les machines volante, il a œuvré en particulier pour le vol à voile dont il était le responsable au sein du Conseil d’Administration ( et l’un des pilotes remorqueurs), travaillant sans relâche à l’organisation de cette section, surveillant la navigabilité des machines et faisant partager ses grandes connaissances aéronautiques, techniques et mécaniques.

Alain avait volé sur un nombre incroyable de machines, avec ou sans moteur, il cumulait 5250 heures de vol: 1350 heures moteur, du « bébé » Jodel au Commodore, en passant par tous les Robin, Tiger Moth, Mousquetaire, Wassmer…lâché solo sur près de 40 machines!

Sa grande passion était le vol à voile: 3900 heures sur plus de 55 planeurs, Fauconnet , ask13, Pégase, Marianne, Cirrus, les Grob, Topaze, les Janus, les Wassmer, les Discus, DG…

Alain, c’était le vol chevillé au corps!

Il a transmis cette passion à son fils, Samuel, lui aussi totalement investi dans ce milieu. Ils avaient un bijou en commun, un Fournier RF3, le « clep », bichonné comme il se doit…Monoplace sans démarreur, une image restera d’Alain, démarrant à la main,  derrière l’hélice, jusqu’à faire tourner ces quelques chevaux-vapeur, pour surfer sur les montagnes et cumulus haut-alpins.

Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses amis en ce triste jour.

Vol avec un leader de la PAF!

 

Serge a volé avec un leader de la Patrouille de France! Non, pas sur Fouga Magister mais sur DR400! Pierre Grand’Eury fut leader en 64 et 65 de notre célèbre patrouille nationale et garde la main sûre au manche d’un avion.

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En témoigne cette arrivée à St Crepin piste 34 envahie par les couleurs d’automne, en ce mois d’octobre 2020,


Retrouvez sa carrière et ses aventures sur  de nombreux avions militaires, dans son livre, aux éditions JPO.

PRÉPARATION MILITAIRE DÉCOUVERTE: 5 jours en immersion dans l’Armée de Terre

Un récit de Louis, élève-pilote à l’ACA!

 Bonjour, je m’appelle Louis, j’ai 17 ans, et je suis licencié à la Fédération Française Aéronautique. Je prends des cours de pilotage sur DR400 à l’Aéroclub Alpin                     sur l’aérodrome de  Gap-Tallard avec mon instructeur Jean-Pierre ANTONPIETRI.

Récemment, j’ai participé à une Préparation Militaire Découverte (PMD) au sein de l’Armée de Terre. Cette PMD fut organisée par l’Armée de Terre en collaboration avec la FFA.                                                                                                                                                      Pour y participer, une sélection a donc été mise en place : 30 jeunes sélectionnés, pour quelques 200 candidats au niveau national. J’ai donc eu la chance de pouvoir partir au sein de l’ALAT : l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.

Plus précisément, au 2ème Régiment d’Hélicoptère de Combat, un régiment-école formant tous les futurs pilotes de l’ALAT.

Basé au Cannet-des-Maures, ce régiment a la particularité d’être Franco-Allemand, ce qui favorise l’apprentissage des futurs pilotes français, mais aussi allemands, car cette base se présente comme un lieu de partage de connaissances et de cultures.

1er JOUR

Lorsque nous sommes arrivés sur la base, on nous a tout de suite placés dans des dortoirs dans lesquels nous allions vivre durant toute la durée du stage. Nous avons ensuite perçu notre paquetage : treillis, rangers, chemises, t-shirts… Uniforme obligatoire pour tout le monde !

Le 1er jour nous avons surtout attendu tous les stagiaires venus de toute la France. En attendant, on nous a donc appris à faire nos lits au carré et à correctement ranger notre paquetage dans les placards.

2ème Jour

C’est lors de cette seconde journée que le stage a véritablement commencé. Après une nuit passée sur la base sans trop dormir à cause des mouvements des appareils sur l’aérodrome, nous sommes réveillés à 6h du matin.

Au programme : TIG (Travaux d’Intérêt Général), c’est-à-dire ménage puis équipement de la tenue réglementaire avec treillis et rangers. Nous partons ensuite au Mess de la base pour le petit déjeuner, jusque-là rien d’extraordinaire.

Ensuite débutent les activités : la majorité de la matinée nous avons effectué une séance de sport dites “Méthode Naturelle”, durant laquelle nous avons fait de la course à pied, du renforcement musculaire, mais aussi du franchissement d’obstacles.

 

 

 

 

 

 

L’après-midi s’est principalement constituée d’instructions militaires avec l’apprentissage de la marche au pas, les bonnes positions à adopter (tels que le garde à vous ou le repos réglementaire), etc… Cela peut paraître banal mais tout est codifié et à respecter.

3ème Jour

Cette journée a sans doute été la plus intense de tout le stage, en effet, nous avons enchaîné les visites des différents points de la base.

Nous avons donc ainsi découvert des appareils tel que le Tigre, le Puma, mais aussi le Caïman.

Hélicoptère d’attaque Tigre

 

 

                                                              

 

 

 

 Puma

Caïman   

 

 

 

 

                                                                                                                                     

Cela nous a permis d’en apprendre davantage sur l’équipement, l’armement, ainsi que les systèmes de ces appareils.

Dans la journée nous avons également visité les simulateurs dont dispose le régiment pour la formation des futurs pilotes. De nombreux métiers nous ont été présentés comme Mécanicien Aéronautique, ou encore Instructeur Simulateur.

En fin de journée, nous avons été réunis pour que l’on puisse nous présenter l’armement dont disposent les soldats français. Nous avons ainsi découvert de plus près le FAMAS, le HK 416, ainsi que des pistolets comme le PA MAS G1:

                                          

 FAMAS

 

 

 

 

 

PA MAS G1

 

HK416

 

 

 

 

4ème Jour

Sur le plan physique, cette journée a, elle aussi, été intense. En effet, nous avons effectué une course d’orientation sur l’ensemble de la base durant la matinée. L’objectif pour l’encadrement était de nous faire connaître plus en profondeur les différentes installations de la base.

Suite à cela, l’encadrement nous a réunis afin de nous parler du métier de pilote : la formation, les missions, etc…

Le lieutenant qui nous encadrait était un élève-pilote sur Tigre qui avait passé ses tests directement après son bac. Il est donc ce qu’on appelle OSC-P: Officier Sous Contrat Pilote.

Le fait qu’il nous encadre nous a permis de lui poser des questions et de se renseigner plus en profondeur sur ce métier.

L’après-midi fut le moment fort de la semaine, celui tant attendu par tous les candidats : nous allions faire une marche avec sac après une dépose en Caïman. Le fait de voir cet hélicoptère à l’arrêt est une chose, mais voler dedans en est une autre!

Pour faire cette activité nous avons dû effectuer plusieurs manœuvres d’entraînement d’embarquement et de débarquement.

 

La marche de 10km avec sac dans la montagne aux abords du Cannet-des-Maures pouvait alors commencer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5ème Jour

Le cinquième et dernier jour fut très court. En effet, les retours depuis la gare voisine débutaient aux alentours de midi.

Durant ce court créneau, une cérémonie de fin de stage a alors eu lieu en compagnie d’un Colonel, avec une remise de brevets avec les félicitations et conseils du Colonel.

Le temps restant, nous avons préparé nos affaires personnelles et militaires pour ensuite rendre l’équipement militaire au magasin de la base.

Ainsi se terminait ce stage au sein de l’ALAT, qui fut court, certes, mais extrêmement enrichissant et qui m’apportait toutes les satisfactions attendues!

 

Je souhaite évidemment remercier mon instructeur Jean-Pierre ANTONPIETRI, ainsi que le président de l’Aéroclub Alpin Alain BONDON, qui, par leurs aides précieuses, m’ont permis de constituer un dossier solide afin d’être sélectionné pour participer à ce stage.

Vols de découverte

Un autre regard sur la montagne : A partir de l’aérodrome de Tallard , l’Aéro-Club Alpin vous donne la possibilité de passer un moment inoubliable dans les airs : en survolant votre maison, le lieu de vos vacances, vous découvrirez les paysages des Hautes Alpes sous un autre angle tout en partageant la passion des pilotes que vous rencontrerez.

Pour effectuer un « vol de découverte » en avion ou en planeur, appelez nous au 04.92.54.18.80 ou 07.86.67.95.63 ou  par email à : contact@aeroclubalpin.fr (vous donnez un numéro de téléphone et on vous rappelle).

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Paiements acceptés : Chèque, Espèces, Carte Bancaire et Chèques-Vacances

Les vieilles images

Images issues des archives départementales des Hautes Alpes. A l’époque, l’Aéro-club Alpin était la seule structure sur l’aérodrome.

 

Les cartes VAC de l’époque

 

Les installations de l’Aéro-club Alpin, les seuls installations du terrain :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Papys groupés

Les Hautes Alpes est un pays de montagne où on y vole en pente mais où il fait aussi bon vivre et profiter de retraites bien mérités. Ancien pilote on y devient pilote ancien.

Robert, Vincent et Denis n’étaient pas fait pour se poser ensemble, l’un était formé pour se poser sur l’eau qui bouge, les autres sont faits pour « bien » voler, et pourtant ils sont notre fierté pour voler ensemble et ailes dans ailes à l’aéroclub alpin !

Même si cette vidéo ne vous apportera pas la sensation des caméras embarquées en avions de chasse, les connaisseurs sauront reconnaitre la performance et la précision du pilotage.

Nous sommes dans des avions légers, soumis aux turbulences et aux aléas aérologiques. Les avions ne sont pas du tout les mêmes, bien que de la même base de DR400, et donc difficiles à synchroniser. L’avion de tête F-HCPL est notre DR400 ecoflyer 135, l’autre avion filmé est F-BTZP est notre 120 chevaux,  et enfin l’avion de prise de vues est notre F-GEIU avec 160 chevaux.

Nos papys nous ravissent depuis bien longtemps, mais c’est la première fois que nous partageons des images de leurs performances.

Merci aux Papys !

 

Historique

L’Aéro-Club Alpin est officiellement né le 6 Août 1930 , date de sa déclaration en préfecture .

Le siège social est alors au syndicat d’initiative de Gap, et le restera jusqu’en 1987 , où il sera transféré à l’aérodrome de Tallard.

Peu de traces des débuts.

Seul un nom apparaît à travers une signature sur la déclaration en préfecture : M. F. Lombard;  le premier compte-rendu d’assemblée générale, quant à lui, date de 1933 … L’ACA ne représente alors qu’une poignée de personnes regroupées autour d’un avion : Potez 36.

Aucun rapport d’activité n’est parvenu à la préfecture de 1939 à 1942, le club ne répond pas aux sollicitations de l’administration : la piste, occupée par les italiens, est barrée de nombreuses tranchées pour la rendre impraticable à l’aviation ennemie ….

L’activité repart en 1945 avec des avions comme les Stampe, Luciole, Storch et autres Piper … La fin des années 40 marque aussi le début du vol à voile sur la plateforme avec des planeurs comme le C800 ou le 25S …

En ce début des années 50, avec l’arrivée à la présidence ( 52-76 ) du Général de Vitrolles, on refait le monde sous le marabout qui tient lieu de local , puis à partir de 52-53 sous le Club House en bois de l’association  … les pilotes s’y retrouvent en famille autour d’une table … les vols, essentiellement locaux, alimentent de nombreuses discussions passionnées … la grande majorité des recettes du Club provient alors des baptêmes de l’air : chaque week-end , un avion est réservé à cet effet , les candidats sont nombreux et le public se déplace alors volontiers pour voir voler avions et planeurs …

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https://www.cimalpes.fr/Films-de-montagne-752-2229-0-0.html

L’état de la piste en herbe ne permet aucune activité les mois d’hiver …

https://www.cimalpes.fr/Films-de-montagne-Aviation-%C3%A0-Tallard-752-2230-0-1.html?ref=cad263c57380860ae0c7aa66bf6af076

 

Le début des années 70 marque le transfert de la gestion de la plateforme des mains de l’aéroclub dans celles de la Chambre de Commerce et de l’Industrie : celle-ci construit alors les locaux de maison de l’air ainsi que la piste bitumée et ses taxiways afin de permettre l’exploitation d’une ligne commerciale Gap-Paris ( 72-77 ) . Le Club house, abandonné depuis 1972, sera démoli à la demande des services compétents pour trop grande proximité avec la route, emportant avec lui de nombreux souvenirs ; la page est tournée mais il reste tant à faire …

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