PRÉPARATION MILITAIRE DÉCOUVERTE: 5 jours en immersion dans l’Armée de Terre
Un récit de Louis, élève-pilote à l’ACA!
Bonjour, je m’appelle Louis, j’ai 17 ans, et je suis licencié à la Fédération Française Aéronautique. Je prends des cours de pilotage sur DR400 à l’Aéroclub Alpin sur l’aérodrome de Gap-Tallard avec mon instructeur Jean-Pierre ANTONPIETRI.
Récemment, j’ai participé à une Préparation Militaire Découverte (PMD) au sein de l’Armée de Terre. Cette PMD fut organisée par l’Armée de Terre en collaboration avec la FFA. Pour y participer, une sélection a donc été mise en place : 30 jeunes sélectionnés, pour quelques 200 candidats au niveau national. J’ai donc eu la chance de pouvoir partir au sein de l’ALAT : l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.
Plus précisément, au 2ème Régiment d’Hélicoptère de Combat, un régiment-école formant tous les futurs pilotes de l’ALAT.
Basé au Cannet-des-Maures, ce régiment a la particularité d’être Franco-Allemand, ce qui favorise l’apprentissage des futurs pilotes français, mais aussi allemands, car cette base se présente comme un lieu de partage de connaissances et de cultures.
1er JOUR
Lorsque nous sommes arrivés sur la base, on nous a tout de suite placés dans des dortoirs dans lesquels nous allions vivre durant toute la durée du stage. Nous avons ensuite perçu notre paquetage : treillis, rangers, chemises, t-shirts… Uniforme obligatoire pour tout le monde !
Le 1er jour nous avons surtout attendu tous les stagiaires venus de toute la France. En attendant, on nous a donc appris à faire nos lits au carré et à correctement ranger notre paquetage dans les placards.
2ème Jour
C’est lors de cette seconde journée que le stage a véritablement commencé. Après une nuit passée sur la base sans trop dormir à cause des mouvements des appareils sur l’aérodrome, nous sommes réveillés à 6h du matin.
Au programme : TIG (Travaux d’Intérêt Général), c’est-à-dire ménage puis équipement de la tenue réglementaire avec treillis et rangers. Nous partons ensuite au Mess de la base pour le petit déjeuner, jusque-là rien d’extraordinaire.
Ensuite débutent les activités : la majorité de la matinée nous avons effectué une séance de sport dites “Méthode Naturelle”, durant laquelle nous avons fait de la course à pied, du renforcement musculaire, mais aussi du franchissement d’obstacles.
L’après-midi s’est principalement constituée d’instructions militaires avec l’apprentissage de la marche au pas, les bonnes positions à adopter (tels que le garde à vous ou le repos réglementaire), etc… Cela peut paraître banal mais tout est codifié et à respecter.
3ème Jour
Cette journée a sans doute été la plus intense de tout le stage, en effet, nous avons enchaîné les visites des différents points de la base.
Nous avons donc ainsi découvert des appareils tel que le Tigre, le Puma, mais aussi le Caïman.
Puma
Caïman
Cela nous a permis d’en apprendre davantage sur l’équipement, l’armement, ainsi que les systèmes de ces appareils.
Dans la journée nous avons également visité les simulateurs dont dispose le régiment pour la formation des futurs pilotes. De nombreux métiers nous ont été présentés comme Mécanicien Aéronautique, ou encore Instructeur Simulateur.
En fin de journée, nous avons été réunis pour que l’on puisse nous présenter l’armement dont disposent les soldats français. Nous avons ainsi découvert de plus près le FAMAS, le HK 416, ainsi que des pistolets comme le PA MAS G1:
HK416
4ème Jour
Sur le plan physique, cette journée a, elle aussi, été intense. En effet, nous avons effectué une course d’orientation sur l’ensemble de la base durant la matinée. L’objectif pour l’encadrement était de nous faire connaître plus en profondeur les différentes installations de la base.
Suite à cela, l’encadrement nous a réunis afin de nous parler du métier de pilote : la formation, les missions, etc…
Le lieutenant qui nous encadrait était un élève-pilote sur Tigre qui avait passé ses tests directement après son bac. Il est donc ce qu’on appelle OSC-P: Officier Sous Contrat Pilote.
Le fait qu’il nous encadre nous a permis de lui poser des questions et de se renseigner plus en profondeur sur ce métier.
L’après-midi fut le moment fort de la semaine, celui tant attendu par tous les candidats : nous allions faire une marche avec sac après une dépose en Caïman. Le fait de voir cet hélicoptère à l’arrêt est une chose, mais voler dedans en est une autre!
Pour faire cette activité nous avons dû effectuer plusieurs manœuvres d’entraînement d’embarquement et de débarquement.
La marche de 10km avec sac dans la montagne aux abords du Cannet-des-Maures pouvait alors commencer.
5ème Jour
Le cinquième et dernier jour fut très court. En effet, les retours depuis la gare voisine débutaient aux alentours de midi.
Durant ce court créneau, une cérémonie de fin de stage a alors eu lieu en compagnie d’un Colonel, avec une remise de brevets avec les félicitations et conseils du Colonel.
Le temps restant, nous avons préparé nos affaires personnelles et militaires pour ensuite rendre l’équipement militaire au magasin de la base.
Ainsi se terminait ce stage au sein de l’ALAT, qui fut court, certes, mais extrêmement enrichissant et qui m’apportait toutes les satisfactions attendues!
Je souhaite évidemment remercier mon instructeur Jean-Pierre ANTONPIETRI, ainsi que le président de l’Aéroclub Alpin Alain BONDON, qui, par leurs aides précieuses, m’ont permis de constituer un dossier solide afin d’être sélectionné pour participer à ce stage.
Préparation du déconfinement à l’Aéroclub Alpin!
En ce 1er jour de mai très pluvieux dans les Alpes du Sud, une équipe restreinte s’est réunie dans nos locaux pour anticiper la reprise des vols prochaine. Dire que l’attente est fébrile, un doux euphémisme!
Depuis presque deux mois, l’activité est à l’arrêt, comme partout en France, et il convient de prendre quelques dispositions pour le retour de nos membres, en attendant pour un peu plus tard le retour du public.
Des consignes très précises sont en cours de rédaction afin que chacun puisse venir voler en toute sécurité sanitaire. Elles seront transmises à nos adhérents très bientôt.
Quelques aménagements sont réalisés:
« Squadron Leader Boichot,
Ready to take off? »
A très vite dans votre club préféré!
Le Colibri d’Or 2019 est attribué à…..?
Votre rédacteur a juste 6 mois de retard ….mais tout vient à point à qui sait attendre…la devise est particulièrement adaptée à la situation actuelle! Cloués au sol par la force des choses, prenons le temps de revenir sur une événement de l’automne… le traditionnel concours d’atterrissage de l’ACA!
Un week-end ensoleillé d’octobre, pilotes et élève-pilotes se réunissent pour tester leur capacité à poser nos DR400 sur le seuil de piste décalé en 20. Le jeu, bien évidemment, est de se rapprocher le plus possible du trait symbolisant ce seuil, pénalités à l’appui en cas de d’overshoot ou pire, de posé anticipé avant ce seuil, et le tout en sécurité!
Chaque pilote d’ailleurs est accompagné par un instructeur en place droite afin d’assurer la sécurité de la manœuvre, nos avions n’étant pas spécifiquement adapté à ces manips si précises et possiblement traumatisantes pour les cellules en cas de posé »tactique »!
On ne remerciera jamais assez ces FI/FE pour leur contribution bénévole, afin de freiner les ardeurs de certains à enfoncer la roulette de nez d’un coup de manche malvenu et tout en restant dans leur rôle, de ne pas reprendre le manche pour aider un malheureux à remporter le trophée! Je ne donnerais pas de noms mais je me suis laissé dire que certains avaient été parfois tentés! Merci à vous, Robert, Vincent, Serge, Bernard, Jean-Marie, Jean-Yves, Jean-Pierre, qui nous accompagnent depuis de longues années!
Bref, le trophée du Colibri d’Or est disputé cette année, car cela fait deux ou trois ans que nous avons délaissé le concours sur la minipiste 20 pour plus de sécurité sur la principale et donc les participants réguliers commencent à prendre leurs marques!
Tout est affaire de stratégie…partir trop tôt le matin vous amène à gérer un petit vent de « cul » de 3/5 kts, pas évident à contrôler. Partir plus tard avec la brise de sud éventuelle est une autre option mais du coup, la pression inhérente à regarder les autres « scorer » entraîne une certaine fébrilité!
La meilleure place est celle de juré! Installés face au seuil, avec une radio et le tableau de marque, l’endroit est fabuleux! Levé de soleil à l’est, les montagnes de Céüse et petite Céüse dans le dos, le job est sympathique!
Les atterrissages se succèdent, les notes tombent, les négociations sont ardues pour estimer au plus juste entre membres du jury afin de ne léser personne. Les finales semblent un peu mieux stabilisées au fil du temps, la clé technique résidant surement dans une tenue parfaite des paramètres depuis la vent arrière jusqu’au posé, sans oublier un point d’aboutissement aussi précis que possible.
Cette année, la bataille fait rage entre Bruno Cheruy, talentueux constructeur amateur, Béatrix Escallier, dont les participations successives ont forgé une technique sans faille, et Jérome Garcia, plus récemment intronisé mais avec la chance du quasi débutant…allez savoir? Le ventre mou du classement regorge d’un grand nombre de prétendants très qualifiés. Il faudra attendre le retour du jury pour déterminer le podium, alors que les membres présents finissent les croissants et thermos de café.
2019 verra donc la victoire de Bruno! Félicitations à lui!
Béatrix et Jérome sur le podium!
Et comme le tour de France a sa lanterne rouge, nous décernerons aussi la Vache de bois, réservé au dernier du concours, pas moins méritant que les autres mais peut-être un peu moins chanceux!
Evidemment, tout cela termine par un déjeuner sous le hangar dans la bonne humeur, où chacun refait son vol et… critique le jury pour ses notations partiales!
Rendez-vous cet automne 2020, Bruno remet son titre en jeu et de mémoire, peu de candidats ont réussi le doublé, donc chacun a sa chance!
François.
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Tallard se réveille
Vol au-dessus de Gap – DR400 Ecoflyer – LFNA
Seatback, take-off and relax !
Du remorquage au boeing
Suliman (AKA Shalimar), notre pilote remorqueur 2016 est maintenant autorisé à voler au FL300, il a réussi sa QT737 pour Ryanair.
Bons vols !
PS: Il a toujours l’air d’avoir des nuits trop courtes !
Le service handling planeur
C’était avant la bière, il leur reste encore un planeur à ramener !
Ca a commencé sur ZP !
Vincent fut lâché sur notre DR400 F-BTZP le 26 Mai 1990, après 12H15 d’instruction.
Il vient de poser le premier A380 à Nice ce 1 Juillet 2017.
Vincent reste toujours en contact avec son premier instructeur, Robert Huet, qui a eu le courage d’un jour le lâcher sur ZP ! Il doit, encore aujourd’hui, se rappeler de ce jour sur ZP !
Au prochains lâchés sur ZP, bons vols !